Le SAMU est gentil

Ophredla cherchait encore une allumette quand elle se cogna la tête contre un panneau rouillé. Elle réprima une envie d’attacher un bâton de dynamite dessus pour se venger.

Je respire, je suis gentille. Sami compte sur moi.

Elle avança encore et distingua une faible lueur à environ 10 mètres d’elle. Soudain un rat énorme se mit à couiner férocement devant elle.

Je respire, je suis gentille. Le rat, il est gentil. Le panneaux, il est gentil. Tout le monde il est gentil.

Mais le rat continua son spectacle. Ophredla se mit alors à appliquer les ordres de Sami.

1 ) On se montre courtois et polie.
2 ) On demande si l’individu a besoin d’aide.
3 ) Si oui, on demande s’il a des misks (suivant les cas)
4 ) Si oui, on cherche où il a mal
5 ) Si on ne trouve pas, on cherche encore, on ne tire pas pour pouvoir le soigner ensuite
6 ) Quand on a trouvé, on soigne le patient
7 ) On se fait payer en misks ou autre
8 ) Et on lui propose de rejoindre le SAMU, on est pas assez nombreux

-Alors, Bonjour Monsieur le rat. Je suis Ophredla, membre du SAMU, rattaché à la Guilde du Commerce. Avez vous besoin d’aide ?
-Scouic !
-Je peux partager avec vous un moment de plaisir et ainsi vous remonter le MORAL.
-Scouic scouic !
-Auriez-vous des misks afin de me rémunérer ?
-Scouiiiiiiiiiiic !
-Vous êtes sur d’avoir mal nulle part ?
-Scouic ?
-Si vous avez mal là, j’en suis sûre regardez ! BANG BANG
-ouic...
-5/8, je m’améliore...

La jeune femme continua enfin son chemin. Elle arriva devant une grande porte rouillée, une lumière blafarde éclairait les alentours.Elle frappa plusieurs fois de la crosse de son révolver.

Bonjour 13ième Bataillon, je suis Ophredla, membre du SAMU, rattaché à la Guilde du Commerce. Je viens ici en tant qu'ambassadrice et heu... je suis gentille.

Alecciel s'adonnait à un de ses deux passe temps préféré: la baise. Assez agité surtout vu les échos que ça produisait dans le hall nef troglodyte. les troupes masquaient leur gène en silence. La colonelle était pas réputée pour être commode.

Le bruit des ébats fut soudain percer d'un fort échos de coups de feu. Bruit amplifier par les galeries de la région. Le silence retomba sur la nef. Alecciel était pas gentille d'ordinaire, mais intéromput en plein ébat, elle était encore moins sympa.

Elle sortit comme une bombe, uniquement vêtue de sa veste d'officier.
"Putain c'est quoi ce foutoir? Qui est l'abrutit qui a nettoyé son flingue sans mettre le cran d'arrêt?"

La nef resta silencieuse, personne ne s'interpose entre Alecciel et sa colère. Puis une petite sonnette retenti dans une des galeries. la colonelle sprinta en faisant signe à ses troupes de la suivre. Andréa la suivait, il portait une veste de Sven.

Arrivé dans le couloir incriminée ils virent une charmante femme vêtue de bleu dire:
"Bonjour 13ième Bataillon, je suis Ophredla, membre du SAMU, rattaché à la Guilde du Commerce. Je viens ici en tant qu'ambassadrice et heu... je suis gentille"

Un cadavre de rat tout fumant tomba du mur dans un floc puant. Andréa arriva à hauteur d'Alecciel encore caché par la pénombre, cette dernière lui mit un violent coup de coude dans les côtes:
"Met ton masque de Sven abrutit
- Merde, je l'ai oublié...."

Devant le mauvais déroulement de son Week End "Sven est en campagne" l'elfe ne put que devenir diplomate:
"Je crois que vous avez crevez frère d'IBIZA, ce péteux risque de pas apprécier, enfin si il revient se plaindre pour son frère domestique, je le réceptionnerai bien.
Soyez la bienvenue! Je ne peux m'absenter longtemps, Glawn est seul au QG, retournons le retrouver."

HRP:
Glawn tu es bienvenu dans cette converse

L'ambassadrice regarda le rat. Regarda Alecciel.

Hum... je suis confuse, si ce rat avait articulé un peu plus, nous aurions pu éviter cet incident. Sachez que je suis néanmoins très honorée de vous rencontrer et heu... merci de votre accueil.

Ophredla se dit qu'elle avait oublié la moitié du discours préparé par Sami. (foutu rat). Mais après tout, c'était pas si mal parti. Juste un mort collatéral. Ou presque. Un rat quoi. Elle suivit Alecciel dans un véritable labyrinthe. A aucun moment, il ne lui vient à l'esprit de noter son chemin en cas de sortie urgente. Ophredla se remémorait plutôt les règles de bonne conduite de Sami.

=>Discuter de banalités pour détendre l'atmosphère.
Dis donc, c'est grand ici ! J'aime bien votre déco !
...

=>Complimenter son interlocuteur
J'aime bien votre uniforme, simple mais efficace.
...

=>Ne jamais agacer son interlocuteur
C'est quand qu'on arrive ?
=> 5 minutes plus tard
C'est quand qu'on arrive ?
=> 2 minutes plus tard
C'est quand qu'on arrive ?

L'elfe marchait dans une fine couche de liquide qui la révulsait... Au fur et à mesure ses pieds s'enfonçaient dans la merde souterraine, l'elfe prit conscience de sa tenue:
Une veste.
Certe elle allait jusqu'à mit cuisse, mais bon, chef avec juste la veste de chef, ça fait light. En plus les brulures de ses jambes la mettais mal à l'aise.

La petite pute semblait hésiter à parler. Alecciel se tourna vers Andréa qui portait toujours la veste de rechange Sven. Une idée traversa l'esprit de la colonelle!
"Regardez! Spider man!"
Tous tournèrent les yeux, elle en profita pour frapper Andréa au visage et lui arracher sa veste pour en faire un semblant de jupe. Ne cachant que l'arrière de sa personne, devant ça restait aéré. Un peu trop...

Il fallait avoir l'air courtois, sinon les gens viendraient plus.
"Alors heum... Vous avez fait bonne route?"

Alecciel se ressaisie: Putain c'est moi la méchante de l'histoire!
"Foutez moi cette grognasse au cachot! Mais pas trop violemment quand même, faut rester cool!
Putain je divague! Vite une clope! Andréa qu'est-ce que je dois faire?
- je sais pas chef!
-Libérez l'invité! Foutez Andréa au cachot! Il m'énerve, j'irai le chercher quand je serai en manque."

la procession reprit avec Andréa en état d'arrestation. Alecciel qui fumait une clope avec un sourire satisfait. De temps en temps elle collait une claque sur le dos du crâne de son garde du corps!
"Tu l'as pas volé!"

Comme à son habitude, Iatro somnolait, affalé sur la table des radiocommunications, comme à peine troublé par les cris d'Alecciel, lorsque les coups de feux retentirent. A défaut d'avoir totalement émergé de son sommeil, ce furent les cris hystériques de la colonelle qui dissipèrent la torpeur qui l'habitait.

Pressentant que la routine allait de nouveau être bousculée, il se redressa, agrippa sa matraque et quelques mètres après qu'il se soit engouffré dans les couloirs, il tomba nez à nez avec un groupe où figurait Alecciel, qui paraissait troublée, son garde du corps le péteux Andréa encadré par deux conservateurs et une jeune humaine au visage étrangement angélique.

Le jeune elfe se mit au garde à vous, devinant sans peine l'humeur d'Alecciel, il débita machinalement :
"Medic' Iatro, j'ai entendu des coups de feu, vous n'avez rien colonelle ?"

Puis après avoir constaté l'apparat de l'elfe qui le commandait, il se permit une remarque désobligeante.
"Euh, chef, le colonel est parti depuis à peine quelques jours, il vous manque déjà tant que ça ?"

Il resta dressé ainsi, stoïque, regrettant déjà ses paroles.

La colonelle ouvrait la marche, quand soudain apparut devant elle Iatro. Après s'être présenté en se rinçant l'oeil il sortit une petite remarque sarcastique....

Alecciel lui répondit par un petit sourire. Et continua à marcher en passant à hauteur de Iatro, sans aucune violence ni arrière pensée. Quelques secondes plus tard l'elfe se retourna d'un geste lent, presque mesuré:
"Libérez Andréa qu'il tabasse Iatro, ensuite foutez le au trou."

Puis elle se tourna vers la jeune elfe du SAMU, toujorus le sourire aux lèvres:

"Vous savez c'que c'est... Il faut maintenir les troupes disciplinées."

Derrière eux on entendait Andréa faire l'étalage de sa poésie:
"Alors petit [Expression censurée] ça te plait de prendre mon pied dans ta petite gueule de [expression censurée]. Tiens reprends en fils [expression censurée]. Et comme ça la colonelle te plait! je vais te dissuader de l'apprécier de trop près petit [expression censurée]."

Puis une autre voix retentit:
"On devait pas l'amener au cachot?
- Si
-Je préconise plutôt l'infirmerie
- Tu veux peut-être partagé sa cellule?
-Ouais aller viens petite fiotte de globork puant on va te foutre dans ta cellule"

Ophredla, jeune HUMAINE, rendit un sourire entendu à Alecciel.

Je sais ce que c'est, vous me faîtes un peu penser à Sami quand elle est pas contente de moi.

Au fait, je venais pour quelque chose mais je crois que j'ai oublié (foutu rat)... Vous n'auriez pas une idée par hasard ? Hum... Y avait agression je crois dedans...

L'ambassadrice entra dans une profonde réflexion (inquiétante).

L'elfe eu un sursaut, ou plutôt un rire explosif. Elle se retourna pour faire face à l'HUMAINE ambassadrice qui semblait perdu dans ses pensées. L'elfe lança un doux regard à la jeune femme.

"Tu sais quoi petite, tu me plais. j't'embrasserai bien, mais j'ai eu un mauvais souvenir avec l'une d'entre vous. Si tu veux gagner quelques Misk je crois que Iatro sera ravi de PRENDRE SUR SA PAYE. Pour tes bons soins.

Au fait, je n'autorise que les armes de mes troupes dans la nef, je te prie de me filer ta pétoire avant que je ne soit obligée de sévir.

Puis elle s'approcha de l'ambassadrice, la regarda droit dans les yeux:
Puis-je?"

Le silence tomba... On entendait juste quelques râles à demi étouffés d'Iatro.

HRP:
Iatro, je veux une réponse

La jeune femme fixa intensément la colonelle. C’était la deuxième personne sur Terre, après Sami, qui voulait qu’elle dépose ses armes... L’ambassadrice finit par hausser les épaules.
Elle décrocha son AK de son dos, tendit ses deux Berettas, sortit 4 grenades de ses poches, un petit Glock de sa chaussette gauche, un couteau à cran d’arrêt de sa chaussette droite.

Après Madame, si vous voulez me fouiller vous même, je demanderais quelques misks en échange...

Je ne paierai pas pour ma sécurité... Vous croyez que ces larbins sont rémunérés?

Elle eu un petit rire sarcastique,

prenez place je vous prie, je vais prendre un tenue, plus... Descente.

Elle partie, seule et revint dans une tenue assez moulante, mais trop provocante, sur ses épaules étaient toujours posée son immuable veste de colonel, bardée de décorations, et de quelques traces de brûlures. Elle vint s'assoir sur une caisse face à ce qui devait être une table (enfin une caisse plus haute).

"Que me voulez-vous charmante invitée?"

Ophredla décida d’appliquer le plan B. Elle avait sur elle un enregistrement de Sami au cas où elle oublierait tout. (En fait, la jeune elfe avait insisté pour que l’ambassadrice le prenne et le fasse écouter avant même de parler par elle-même…). Elle sortit un dictaphone d’un autre âge et le mit en marche.

Je vous salue, soldats et dirigeants du Treizième Bataillon. Je suis Sami, fondatrice du Service d’Assistance Mobile Urbain. Je vous présente tout d’abord mes excuses pour les bêtises que ferra le porteur de ce message. Ne lui faîtes pas trop mal, elle fait pas exprès.

Vous savez sans doute que le SAMU est un groupuscule pacifiste avec pour seule ambition la santé et la sécurité des civils encore vivants dans la région. Nous avons l’habitude de travailler en collaboration avec les autorités en place dans les territoires où nous intervenons. Nous multiplions donc les pactes de non-agression avec ceux qui acceptent notre présence auprès des civils sous leur juridiction.

Nous avons découvert il y a peu, que de petites communautés se terraient dans les égouts. Ils ne sont pas dangereux mais vivent dans une extrême pauvreté et dans des conditions de santé déplorables. Nous souhaiterions aller à leur rencontre et leur venir an aide. Cela implique pour nous de traverser ou séjourner dans des sous-sols sous votre protection.

Voilà pourquoi je souhaiterais ardemment conclure avec vous un pacte de non-agression, afin d’agir en accord avec votre autorité.

La jeune ambassadrice coupa l’enregistrement.

Pffff comment elle se la pète… gnagna « Fondatrice du SAMU » gnagna…

Mais comme Alecciel commençait à la dévisager, elle reprit :

Cela vous semble-t-il réalisable ?

L'elfe sourit en regardant l'ambassadrice lancer son venin sur sa supérieur. Tout en jaugeant les arguments énoncés par sa congénère, femme de pouvoir.

"Pour moi l'offre est honnête et acceptable. Je n'ai rien contre vous, et vous semblez honnête, de plus, je crois que nous avons quelques ennemis en commun"

Ophredla grimaça.

Le SAMU n'a pas d'ennemis à part les monstres. Les maladies, la malnutrition... enfin, vous voyez le tableau.

Après, vous vouliez peut-être faire référence à notre liste noire des clients qui n'en seront plus jamais à part miracle... Il n'y a qu'un groupuscule à l'heure actuelle inscrit cette liste. Je pense que vous le connaissez.

Bref, nous n’avons pas d’ennemis en commun colonelle. Nous sommes des Guildeux. Nous pourrions seulement avoir des intérêts communs.

"Interêt à avoir un refuge, que nous vous offrons gracieusement, contre quelques informations. Qui ne sont pas des violations de vos contrats qui restent votre, mais sur vos clients de liste noire. Envers qui vous n'avez aucun accord.
Et envers certaines personnes qui pourraient menacer des civiles, notament par leur pillage."

L'elfe prit un aire sombre, enfonçant son regard le plus sombre au fond de celui du petit brin de femme flingueur de rats.

"Bien sûr, vous pouvez refuser cette close. Celà ne remettra pas en cause ma décision d'accepter de soutenir ce peuple, que les pillards nous empêchent de protéger.

Mais comme vous l'avez dit, nous avons des intérêts communs."

Puis elle posa les coudes sur la table, joignant les mains devant son visage. Visage don les balafres ressortaient par cette lumière, et sûrement son air pensif.

L'ambassadrice se racla la gorge avant d'afficher un sourire étrange.

Ne disposez-vous pas d'un endroit plus intime ?

HRP : Demande de PNA effectuée.

"Vous me ferez payez si je vous amène dans mon cabinet secret?
Ou c'est gratuit?"
L'elfe eu un petit rire discret, caché par sa main. La tension semblait s'être évaporée.

"Venez me le souffler à l'oreille (MP). Je garderai le secret ma très chère amie, de ce qui se dira dans l'intimité de ma chaire."

"Mais si vous y tenez vraiment, suivez-moi"

Les deux femmes s'enfoncèrent dans un boyau presque invisible, il était noir comme l'entrée de l'enfer, et la faible lueur autour représentaient u parfait camouflage. Il n'aurai être vu avant.

"Cette partie est assez intime, mais je crois pouvoir avoir confiance en vous"

Permettez-moi de vous accompagner, et peut-etre de m'introduire...

Nene pour vous servir, dit-elle attrapant la main de l'ambassadrice

Je suis heureuse de vous rencontrer, j'apprecie beaucoup ce que vous tentez de faire. Nous pouvons dire que ma fonction dans le groupe 13 se rapproche le plus de ce que vous faites... Nous pourrions etre collegues dans un autre monde...

Un leger silence plana dans la piece sombre mais Nene poursuivit:

Ne vous inquietez pas pour moi, vous pouvez parler en toute tranquilite. En fait, ma seconde fonction dans le groupe 13 contredit totalement ce que vous faites mais en fin de compte, j'essaye toujours d'equilibrer...
Une ame de prise, une vie de sauvee...

On fait ce qu'on peut hein ?

Heu... a part cela, on a deja une liste que je sache combien de personnes je dois 'sauver' cette semaine... ?