Le samu s'amuse

Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts depuis le dernier passage d'un diplomate du SAMU dans la tanière du 13e Bataillon. D'ailleurs les ponts n'existaient plus aujourd'hui, la tanière des conservateurs non plus remarque. Finalement il ne restait pas grand chose de l'ancienne région de New-York, à part cette eau nauséabonde et encore rougeâtre du massacre de très nombreux civils qui coulait dans les égouts. Les Fils du Chaos étaient revenus, massacrant une fois de plus tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin, quelque soit leur bord. Ce monde en ruine n'avait pas eu le temps de se relever qu'il était déjà replongé dans l'obscurité. La jeune elfe ressassait encore et encore les derniers évènements, elle n'avait pas su protéger la population civile. Elle ne se sentait pas responsable, qui l'était d'ailleurs ? Mais elle était triste. L'odeur fétide du sous-sol la sortie de ses pensées, une torche à la main, elle essayait de trouver la trace du 13e Bataillon, en espérant qu'il n'ouvrirait pas le feu avant d'avoir pu l'entendre. Elle était un peu perdue dans les égouts, et sa carte ne l'aidait pas beaucoup. Tout d'un coup, elle se sentit lourde, très lourde, elle s'écroula face contre terre.

Lorsqu'elle se réveilla, elle n'avait pas les idées claires et un bruit sourd tambourinait dans son crâne. Elle sentait quelque chose de gluant collé à son cuir chevelu, surement du sang. Au début, elle ne vit rien, mais elle entendit une voix d'homme:

"Regardez Colonelle, qui j'ai trouvé en train de crapahuter dans les égouts, on va pouvoir s'amuser un peu.

La jeune elfe ouvrit doucement les yeux, sa vision était trouble, mais elle pouvait voir son nez collé au pavé froid, sans doute d'une très ancienne cave. Elle tenta de se relever, mais elle sentit son sang descendre d'un coup de sa tête, elle vit quelques étoiles, et retomba, se fracassant une fois de plus le crâne contre le par-terre.

Après quelques instant qui lui avaient paru durer des heures, elle reprit connaissance, quelqu'un la soulevait:

"Asseyez-la sur ce fauteuil, qu'elle reprenne ses esprits, dit une voix de femme dans le lointain

Elle reprit petit à petit ses esprits, et se retrouva assise sur un fauteuil pas très confortable, face à face avec la colonelle Alecciel, qui fumait un cigare cubain, tout en la dévisageant:

-Alors, chère Sami, elle insista ironiquement sur le "chère", que nous vaut le plaisir de ta visite ?

La jeune elfe du SAMU mis peu de temps à remarquer les fusils que pointaient vers elle les conservateurs dans la salle.

-Je suis venue parlementer.

-Ma patience a des limites jeune fille, alors dépêche toi de parler avant que je ne t'exécute.

-Hum, Sami essaya de se redresser un peu, comme je vous le disais, je suis venu parlementer.

-Tu l'as déjà dis.

-Nous avons eu de bonnes relations par le passé, mais aussi, plus récemment, de nombreuses querelles, parfois virulentes. Peut être que je n'ai pas pris les bonnes décisions, ou peut être est-ce vous qui vous êtes trompé,
les soldats se rapprochèrent, mais, mais, insista Sami en les regardant des les yeux, Alecciel leur ordonna de s'arrêter, d'un geste, mais qu'importe ce qui nous a jadis réuni ou opposé, je souhaiterai tourner la page, et pouvoir relancer les discussions avec vous. Nous, le SAMU, ne souhaitons pas nous engager dans la voie de la violence, nous sommes persuadés qu'elle ne peut être faste. Nous ne sommes pas vos ennemis, et nous voulons essayer de nous entendre avec vous. Je suis sûre qu'il y a un moyen de s'entendre, que nous pouvons arriver à une situation qui sera profitable à nos deux groupes, mais à vrai dire, je ne sais pas trop par quoi commencer, je ne connais que trop peu vos idéaux, vos objectifs. J'aimerai commencer par là, quels sont vos idéaux, quels sont vos buts ? Sans ça, il sera difficile de trouver un terrain d'entente."

[HRP] Bon, en fait à la base je ne voulais pas faire parler Alecciel, je voulais juste poser un peu le décor, mais je me suis laisser embarquer par l'histoire, je poste comme ça, si ça pose un problème que je lui ai fait prendre la parole, je corrigerai [HRP]

[Hrp] Faire parler un personnage, qui plus est colonel, dans une situation telle... tu aimes le risque. Attendons le connexion d'Alecciel avant de poursuivre ce rp je vous prie.[Hrp]

[HRP] Moi je trouve qu'elle se débrouille très bien Mais je dois pas être objective, c'est ma chef après tout...[/HRP]

la colonelle se redressa, adressant son si agréable sourire carnassier.
Vous voulez savoir par où commencer les pour-parler, je vais te le dire, je veux les têtes de ceux qui ont trahis nos engagements. Je n'ai pas leur nom, qu'on m'apporte la liste!
Ensuite vos décisions, je m'en contrefout, elles doivent sûrement venir de votre petit personnel mal tenu, ou mal dressé. Ceci n'est pas mon problème, mes troupes sont disciplinés.
Tu as l'air encore sous le choque, tu veux un café? Moi j'en prendrai bien un...
Soldat deux cafés! VITE!

Elle remit sa veste sur les épaules, elle était maintenant très abîmée et grossièrement rafistolée, signe d'une personne dure à cuire.

"Je vais te laissé maintenant Sami, je n'ai rien contre toi, mais la vue de mes ennemis me donne envie de gerber, je te laisse, sans gardes... Tes fréquences radios ne sont pas brouillées, je te fais un ultime cadeau, si tu veux quelque chose exige, tu es mon invitée.
Mais au moindre faux pas, ton corps sera offert à nos globorks... Et ça ne me coutera qu'une balle"

La colonelle sortit dans un geste très théatrale suivit par les gardes. Au moment ou elle passa la porte, un fracas de chute se fit entendre, puis du vers se brisant par terre:
"CRETIN TU VIENS DE ME BRULER AVEC TON PUTAIN DE CAFE! Andréa! CORRIGE LE! Puis fous le au TROU!
PETITE MERDE!"

La porte se refermit lourdement sur un bruit de porte se refermant lourdement, et sur les petits cris étouffés d'un mec passé à tabac...