Les pieds mouillés...
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Les pieds mouillés...
Assit sur une caisse de bois pourrit, La sentinelle somnolait paisiblement durant les quelques heures de temps libre qui lui était accordé.
Constamment à l'écart des galeries aménagé du treizième bataillon, l'homme aimait être seul. Plongé dans la pénombre ambiante, imbibé de l'odeur nauséabonde des eaux croupies et assailli par un silence de plomb. C'était son monde, son chez lui... son fort intérieur.
Il lui arrivait d'ailleurs de parler tout seul pendant ses longues heures de marche. S'adressant doucement aux environs qu'il connaissait par cœur.
Ses pieds, continuellement dans... dans l'eau... pour pas dire la merde... avaient l'habitude de ce traitement douloureux. Les mycoses et infections ne l'ennuyaient plus depuis longtemps et seul le retour à la lumière et la terre ferme le dérangeait. Il fallait être honnête, il haïssait les réunions dans les galeries souterraines éclairée, les dortoirs collectif lui filait des frissons et les inspections médicales étaient son pire cauchemar. Mais loin de lui l'idée d'un jour s'en plaindre ou s'en rebeller.
Dévotion, discipline et respect... voilà ce qui faisait un bon soldat d'après cette cher sentinelle sans nom.
Il avait beaucoup... beaucoup de sympathie... pour pas dire de l'incompréhension, envers ses frères d'armes. Mais n'était pas du genre à aimer parler. Pas besoin de discuter pour ne rien dire. Par ailleurs, que dire de plus intéressant que le silence des égouts ?
C'est donc, dans cette atmosphère que La sentinelle profitait de ses heures de repos. Il était assit négligemment, jambe écarté et mains pendantes entre celle-ci. Le haut de son dos était collé contre un mur humide constituant les couloirs des égouts. Et sa tête s'appuyait contre son épaule.
Il ne quittait que rarement son uniforme, son casque et son masque. Non par crainte des gaz ou pour éviter les vapeurs des égouts, à vrai dire il ne fonctionnait plus, mais par souci esthétique. Il aimait donner l'illusion d'une personne sans autre vie que celle d'être une sorte de commando.
Solitude, qu'elle douce femme... Putain en parlant de cul !
Évidemment, ce qui était chiant en gardant l'uniforme fait de plaque de kevlar, c'est que c'était un peu dure de se branler. Car bien entendu, il avait abandonné l'idée de baiser à nouveau un jour. Y avait plus qu'à s'astiquer le manche... comme plus de la moitié des puceaux dans ce monde de merde.
Que sa vie était belle... il n'aurait changé sa pour rien au monde. Les pieds mouillés et une odeur de mort sur la peau, le tout bercé par ce silence ! Encore et toujours ce silence.
Constamment à l'écart des galeries aménagé du treizième bataillon, l'homme aimait être seul. Plongé dans la pénombre ambiante, imbibé de l'odeur nauséabonde des eaux croupies et assailli par un silence de plomb. C'était son monde, son chez lui... son fort intérieur.
Il lui arrivait d'ailleurs de parler tout seul pendant ses longues heures de marche. S'adressant doucement aux environs qu'il connaissait par cœur.
Ses pieds, continuellement dans... dans l'eau... pour pas dire la merde... avaient l'habitude de ce traitement douloureux. Les mycoses et infections ne l'ennuyaient plus depuis longtemps et seul le retour à la lumière et la terre ferme le dérangeait. Il fallait être honnête, il haïssait les réunions dans les galeries souterraines éclairée, les dortoirs collectif lui filait des frissons et les inspections médicales étaient son pire cauchemar. Mais loin de lui l'idée d'un jour s'en plaindre ou s'en rebeller.
Dévotion, discipline et respect... voilà ce qui faisait un bon soldat d'après cette cher sentinelle sans nom.
Il avait beaucoup... beaucoup de sympathie... pour pas dire de l'incompréhension, envers ses frères d'armes. Mais n'était pas du genre à aimer parler. Pas besoin de discuter pour ne rien dire. Par ailleurs, que dire de plus intéressant que le silence des égouts ?
C'est donc, dans cette atmosphère que La sentinelle profitait de ses heures de repos. Il était assit négligemment, jambe écarté et mains pendantes entre celle-ci. Le haut de son dos était collé contre un mur humide constituant les couloirs des égouts. Et sa tête s'appuyait contre son épaule.
Il ne quittait que rarement son uniforme, son casque et son masque. Non par crainte des gaz ou pour éviter les vapeurs des égouts, à vrai dire il ne fonctionnait plus, mais par souci esthétique. Il aimait donner l'illusion d'une personne sans autre vie que celle d'être une sorte de commando.
Solitude, qu'elle douce femme... Putain en parlant de cul !
Évidemment, ce qui était chiant en gardant l'uniforme fait de plaque de kevlar, c'est que c'était un peu dure de se branler. Car bien entendu, il avait abandonné l'idée de baiser à nouveau un jour. Y avait plus qu'à s'astiquer le manche... comme plus de la moitié des puceaux dans ce monde de merde.
Que sa vie était belle... il n'aurait changé sa pour rien au monde. Les pieds mouillés et une odeur de mort sur la peau, le tout bercé par ce silence ! Encore et toujours ce silence.
La sentinelle- Nombre de messages : 82
Afiliation : Conservateur
Date d'inscription : 28/06/2008
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